Paroisse de Kœnigsmacker

Église Saint-Martin de kœnigsmacker

 

L’église fut construite en 1741 sur le batiment de 1625 qui ne fut pas entièrement détruit.Une grande partie du mur extérieur Nord relève d’un typede construction différent du reste du batimentactuel.a construction a été réalisée sous l’abbatiat de Dom Modeste Mannheim , Abbé de Saint Mathias entre 1727 et 1757, lorsque Pierre KREMER était curé de la paroisse. L’Eglise a été faite par Nicolas MELCHIOR  qui demeure à Metz dans la rue du Paradis chez Monsieur A.Granjean àMetz 1741 (épigraphie de l’insription découverte en 1968 sur le mur Nord de l’église ). Près de quatre décennies plus tard on construit la tour de l’édifice qui sert d’entrée du batiment .L’intérieur de l’édifice se présente sous la forme d’une nef unique.L’église est de style église grange.Le bâtiment n’est pas classé par les monuments historiques .Il est la propriété de la commune.

Article rédigé par  Jean Marc CASALI

Église paroissiale Saint-Martin, mentionnée en 1065 et reconstruite de 1741 à 1743 avec en remploi dans le mur nord de la nef une tête de Mercure gallo-romaine. Tour clocher construite en 1780 (date portée sur la façade antérieure de la tour) . Voûtement et décor stuqué milieu XIXe siècle. Tribune construite en 1873

Ce qui frappe d’emblée le visiteur en pénétrant dans l’église de KŒNIGSMACKER , c’est son style architectural et décoratif chargé en stucs nombreux et variés.Le phénomène est surtout patent dans la voûte et les parois du chœur.Il se continue dans les arcades aveugles de la nef , la corniche supérieure des murs avec ses montants saillants , les encadrements des fenêtres . Le tout s’inspire de l’art baroque rhénan qui a guidé les bénédictins trévirois dans le choix de leurs motifs de décoration .Cet art était particulièrement en vogue au 18 éme siècle.

Mais ce qui constitue la beauté et la richesse de cette église ,ce sont ses autels. Ils sont au nombre de trois ,élancés , majustueux , visiblement copiés du style jésuite dont les modèles abondent à TREVES et aux alentours .Entièrement sculptés dans le chêne avec soubassement et marches en pierre de taille. Ces dernières étaient apparentes jusqu’au milieu du 20 éme siécle. Depuis elles été rvêtues de gradins en bois. Nous ne connaissons ni l’artisan de ces sculptures ni l’atelier où elles ont été réalisées.Par contre , les autels portent tous trois le millésime de leur pose .Pour le maître-autel , dans la frise supérieure , c’est 1743.Pour celui de la Vierge , en frontispice , la même année. Celui qui lui fait pendant , côté droit , était primitivement dédié à la Sainte Croix , aujourd’hui Sainte Joseph . Sa fracture est différente dument dédié à la Sainte Croix , aujourd’hui Saint Joseph . Sa facture est différente du précédent , son millésime indique 1742 .

Article rédigé par  Nicolas DICOP


BON DIEU DE PITIE

Une légende qui se présente avec deux variantes quant à l’origine de cette statue.

Première variante

Pendant la guerre de trente ans, quelques cultivateurs qui travaillaient près de la Moselle, virent nager sur l’eau à contre  courant , une belle statue du Christ souffrant .Elle vint s’échouer sur la rive de Kœnigsmacker .  Aussitôt tout le monde accourut, on consulta le curé qui proposa de charger la statue sur une voiture et la conduire à l’église, comme un signe de consolation envoyé par la divine providence .Deux bœufs qui par la divine providence. Deux bœufs qui n’avaient jamais été attelés tirèrent la voiture jusqu’au village. Ils ne voulurent pas s’arrêter devant l’église .On les laissa poursuivre leur route et ils se dirigèrent vers la chapelle St Roch .Le Christ avait donc choisi sa demeure lui-même et on lui offrit une place d’honneur dans la chapelle.

Deuxième variante

Les femmes du village allaient toutes ensemble faire leur lessive sur les bords de la Moselle .Or un jour durant la guerre de trente ans, elles virent émerger de l’eau la tête de cette statue du christ .Le récit de cet événement fit le tour du village .Sous la conduite du curé les hommes se rendirent sur les bords de la rivière et retirèrent la statue de l’eau. Une voiture tirée par deux bœufs la construit tout droit à la chapelle St Roch .

 

Le père SCHEIL

Jean Vincent SCHEIL est l’un des plus grands assyriologues du 20éme siècle et sa réputation est toujours vivante .

Il est née le 10 juin 1858 à Kœnigsmacker.

Il débute ses études à l’école communale du village .Suivant l’exemple de son frère ainé, il rejoint le collège de Sierck .

Souhaitant donner sa vie au christ, il fréquente le petit séminaire de Montigny-lès- Metz puis le grand séminaire de Metz.

En 1894, il prend la direction des fouilles de Sippar (aujourd’hui Abou-Habba) près de Bagdad.

De 1898 à 1902 , il est attaché à la «mission française de Suse  » de Jacques de Morgan en qualité d’interprète. Lors des fouilles à Suse de décembre 1901 à janvier 1902, dans les ruines de la capitale élamite : une découverte sensationnelle , la mise à jour du Code de Hammorabi ( l’un des plus vieux texte de lois de l’histoire de l’ humanité)

Le retentissement de la découverte est considérable. Vincent Scheil devient une célébrité mondiale .

Il a laissé aux anciens de la commune le souvenir d’un homme jovial et modeste.

Le 21 septembre 1940, il s’éteint à Paris.

Depuis 1952 un buste à l’entrée de l’église œuvre du sculpteur G.ACKER de Thiaucourt représente le père Scheil .

Sources association   « LES AMIS DU PERE SCHEIL »

Voir le site de l’association :  http://lesamisduperescheil.fr/