Réconciliation

Un sacrement de guérison

 « Tes péchés sont pardonnés ! » (Mc 2,5 ; Lc 7,48)

Le pardon est au cœur de la foi et de la vie chrétienne. Le sacrement de la réconciliation est d’abord une rencontre avec Dieu : se reconnaître pécheur, c’est célébrer et remercier Dieu pour sa miséricorde, car c’est Dieu lui-même qui prend l’initiative de rejoindre le pécheur et de lui donner son pardon. La confession est autant l’aveu de ses fautes que la reconnaissance de la sainteté de Dieu et de son amour miséricordieux : Dieu pardonne et, par sa grâce, convertit les cœurs.

Le sacrement de la réconciliation est donc source de joie car il apporte le pardon des péchés et donne une grâce qui en libère. Il procure la paix du cœur et permet de renouveler la vie spirituelle : le chrétien prend conscience qu’il a besoin de la miséricorde de Dieu. Il est restauré dans sa relation à Dieu et aux autres, que son péché avait blessée, il retrouve la dignité de son baptême.

Celui qui reçoit le sacrement de la réconciliation provoque aussi la joie de Dieu, qui est de pardonner et de montrer qu’il nous aime : " Il y a plus de joie au Ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentir". (Lc 15, 7)

Une démarche libératrice

C’est Jésus lui-même qui a donné à ses disciples mission de remettre les péchés par le pouvoir de l’Esprit Saint : le prêtre, qui est le ministre de ce sacrement, est « le signe et l’instrument de l’amour miséricordieux de Dieu envers le pécheur. » (C.E.C. §1465)
 La rencontre avec le prêtre passe d’abord par un accueil mutuel : prêtre et pénitent font ensemble le signe de la croix.
 Placé sous le regard de Dieu, le chrétien peut alors confesser ses péchés, ses manques d’amour envers Dieu, envers les autres et envers lui-même.
 Vient ensuite un temps d’écoute ou de dialogue avec le prêtre avant de dire l’acte de contrition et de recevoir le pardon de Dieu : le prêtre étend les mains sur le pécheur, lui donne l’absolution.
 Il invite enfin à la conversion en proposant une « pénitence » (prière, méditation de la Parole de Dieu, démarche particulière…) qui est à la fois un signe de réparation et une action de grâce pour le pardon reçu.